Biographie
PRETS POUR LE FACTOR X ???
Ni spécifiquement roots, ni vraiment dance-hall,
le répertoire de Factor X s'inscrit dans le
courant du nouveau reggae francophone : un message
conscious et (im)pertinent sur des riddims rappelant
les productions Studio One en une nouvelle version
urbaine, le tout relevé d'un peut d'humour
…
Révelée au festival Reggae Geel 2003,
Anne 'Factor X' Michalakoudis forge ses premières
armes en tant que choriste de Mika (dont elle est
la sœur) avec qui elle se produit sur d'importantes
scènes nationales (Marktrock, Gentse Feesten
) et internationales (Rototom Sunsplash, Reggae in
Budapest, …)
Après plusieurs séjours en Jamaïque
où elle s'inspire du travail des musiciens
qu'elle y rencontre (Black Uhuru, 809 band, Chalice,
...), elle décide de lancer son projet solo.
De retour à Bruxelles, elle rejoint le projet
'The Right Prophecy' qui est l'un des premiers à
travailler à la façon jamaïquaine
: elle y enregistre des versions ragga sur d'anciens
riddims Studio One. Le ton est donné : un discours
personnel et original, loin des clichés accolés
au reggae, sur des riddims accrocheurs et dansants.
Avec le Dj/composer Popa Grassie, elle met sur pied
un répertoire mi-roots, mi-dancehall, confrontant
les puissants sons du ragga aux lignes plus mélodiques
du roots.
Après sa première apparition solo au
RAF Festival en 2002, elle est invitée par
Omar Perry à participer a son concours, 'The
Golden Throne' qui lui ouvrira les portes du VK pour
assurer le support act de Yellowman.
D'autres opportunités vont la conduire à
participer à plusieurs projets représentant
la scène reggae belge : Reggae Demo'z, la première
compilation au niveau national ; Big Bang, un projet
frère plus orienté dance-hall, Reggae
Geel, le festival le plus important en Belgique, …
Elle apparaît également comme guest appréciée
de plusieurs groupes reconnus : Panache Culture, Calabash,
Deep Culcha.
Elle se produit en Wallonie comme en Flandres, rencontrant
la même réceptivité auprès
de publics enthousiastes. L'année 2005 commence
d'ailleurs sous les meilleurs auspices puisqu'elle
a assuré en février le première
partie de légende jamaiquaine Eek-a-Mouse.
Son répertoire ainsi que l'énergie
de ses présentations live la désignent
naturellement comme l'une des nouvelles ambassadrices
du reggae francophone; une identité qu'elle
entend bien défendre même si étant
Européenne, Belge, francophone et 'concious',
elle peut paraître hors normes dans un milieu
plutôt Black, masculin, anglophone.
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